Une grossesse molaire est une affection rare qui se produit lorsqu’une fécondation anormale se produit et qu’un placenta anormal appelé « môle hydatiforme » ou « maladie trophoblastique gestationnelle » commence à se développer.
La condition est très dangereuse pour la mère et son bébé.
La grossesse molaire, parfois appelée « grossesse vésiculaire », est une anomalie de grossesse rare qui n’affecte que 1 femme environ sur 1000 à 1 500.
Qu’est-ce qu’une grossesse molaire ?
Une grossesse molaire est une condition rare qui se produit lorsqu’une fécondation anormale a lieu entre un ovule et un spermatozoïde.
Cela aboutit à la production de cellules anormales qui forment un placenta anormal appelé « môle hydatiforme » ou « maladie trophoblastique gestationnelle ».
Ce placenta ne permet pas à un fœtus normal de se développer et présente souvent des risques pour la santé de la mère et de son bébé.
Le terme molaire provient du mot latin « mola » qui signifie « meule ». Cette description est appropriée, car les cellules anormales ressemblent à de petites meules ou à des grains de raisin.
Les môles hydatiformes peuvent également être comparés à des villosités placéntaires qui sont trop grandes.
Symptômes de la grossesse molaire
Les symptômes d’une grossesse molaire peuvent être subtils et il est donc important de consulter un médecin si on soupçonne cette condition. Voici quelques symptômes communs à rechercher :
- Saignements vaginaux inhabituels, le plus souvent pendant la première moitié de la grossesse
- Mictions fréquentes causées par une pression accrue
- Crampes abdominales et douleurs pelviennes
- Douleur et gonflement des articulations
- Anémie due à une hémorragie interne
Dans certains cas, la grossesse molaire peut passer inaperçue et il n’y aura aucun symptôme apparent jusqu’à ce que le diagnostic soit confirmé par une échographie.
Diagnostic de la grossesse molaire
Afin de confirmer un diagnostic de grossesse molaire, un médecin procédera à un examen physique et demandera des tests de laboratoire. Ils incluent généralement :
- Un test sanguin pour mesurer le taux d’hCG (gonadotrophine chorionique humaine)
- Une échographie pour visualiser le placenta et le fœtus
- Un prélèvement de tissu pour effectuer un examen histologique
Si le diagnostic est confirmé, le médecin prescrira probablement des tests supplémentaires pour identifier des problèmes possibles liés à la grossesse molaire.
Ces tests comprennent généralement une analyse complète du sang, un examen des organes vitaux et des rayons X pour vérifier la structure osseuse et détecter des anomalies cardiaques ou autres affections.
Traitement de la grossesse molaire
Le traitement de la grossesse molaire dépendra des circonstances individuelles et de l’état de santé général de la mère.
Dans la plupart des cas, la grossesse sera arrêtée afin de réduire le risque de complications graves. Les options de traitement comprennent :
- Une dilatation et un curetage pour retirer le contenu utérin
- Une injection intravaginale de méthotrexate, un médicament utilisé pour mettre fin à la grossesse
- Une intervention chirurgicale pour retirer le môle hydatiforme et le placenta
En raison des effets potentiellement néfastes de la grossesse molaire, un avortement médicamenteux ou chirurgical de la grossesse selon le stade peut être la seule option viable.
Complications à long terme
Bien que les traitements soient efficaces pour prévenir les complications à court et à long terme, certaines complications peuvent encore survenir.
Les complications à long terme associées à une grossesse molaire comprennent :
- Troubles thyroïdiens
- Hypertension artérielle
- Insuffisance rénale
- Maladies inflammatoires chroniques
- Problèmes de fertilité chez les femmes
De plus, la grossesse molaire peut causer une anémie, une insuffisance cardiaque et une prééclampsie, ce qui peut nécessiter une hospitalisation et une surveillance médicale intense.
Par conséquent, une surveillance médicale continue est recommandée après le traitement d’une grossesse molaire.
Prévention de la grossesse molaire
Actuellement, il n’existe pas de moyens spécifiques de prévenir la grossesse molaire. Toutefois, diverses mesures peuvent aider à réduire le risque :
- Avoir une alimentation saine et équilibrée
- Éviter le tabac et l’alcool
- Exercice régulier
- Ne pas fumer
- Prendre des précautions contraceptives efficaces
- Consulter un professionnel de la santé avant de prendre des médicaments et des suppléments
Parler à un professionnel de la santé peut aider à comprendre le risque personnel et à prendre des mesures pour minimiser les risques de grossesse molaire.
Une grossesse molaire est une condition rare causée par une fécondation anormale qui conduit à la formation d’un placenta anormal appelé « môle hydatiforme » ou « maladie trophoblastique gestationnelle ».
Il est important de connaître les symptômes de la grossesse molaire et d’effectuer les tests nécessaires pour confirmer le diagnostic.
Le traitement varie en fonction des circonstances et peut comprendre une dilatation et un curetage, une injection intravaginale de méthotrexate ou une intervention chirurgicale.
Des mesures simples telles qu’une alimentation saine et équilibrée, l’exercice et l’abstinence de substances nocives peuvent aider à réduire le risque de grossesse molaire.
